Aïkibudo à toulouse - un art d'Aïkido moderne
Un art entre tradition et modernité
l'Aïkibudo est un art martial récent, Maître FLOQUET a nommée sa pratique ainsi en 1982. Cependant, cet art s'inscrit dans une tradition martiale beaucoup plus ancienne. L'Aikibudo est issus d'une longue évolution d'arts martiaux traditionnels. Notre art martial s'inscrit donc dans l'héritage du Daito Ryu Aïki Jujutsu issus des savoirs martiaux et culturels du clan Takeda.
La famille Takeda est une des plus anciennes et puissantes familles nobles du Japon. Le surnom de « Takeda » était celui de Nobuyoshi Minamoto issue du clan Minamoto, un des quatre clans de l'ère Heian1 et petit-fils de Yoshimitsu Minamoto qui aurait créé de Daito Ryu Aiki Jujutsu suite à une étude des corps d'hommes tués au combat. Ci-contre le « Mon » (紋) du clan Takeda, symbole héraldique de la famille qui était utilisé par les guerriers du clan afin de montrer leur appartenance à celui-ci.
A la fin du XIXeme siècle , SAIGO Tanomo (ci-contre), officier et conseiller samouraï et de la fin de l’époque Edo1, ouvrit les enseignements martiaux de sa famille aux personnes extérieures au clan. Prônant le rôle pacifique des arts martiaux et l'élévation spirituelle, intellectuelle et physique que sa pratique permet. C'est suite à ce partage et à la transmission de son héritage famille, que SAIGO Tanomo et le clan Takeda, se trouvent à l'origine de la grande histoire ayant permis à l'Aikibudo de Maître FLOQUET de voir le jour.
Maître Alain FLOQUET a su perpétuer la tradition martiale et l’originalité des grandes écoles représentées par ses Maîtres, s’inscrivant ainsi dans l’héritage culturel et martial du Japon ancien et dans la lignée des grands noms du Budo japonais qui ont inscrit leur marque dans l’Histoire de leur Pays.
Les contacts constants qu’Alain Floquet entretint durant de longues années avec le Maître Minoru MOCHIZUKI pour l’Aïkido-Jujutsu et sa part de Katori Shinto ryu qu’il dénomma Yoseikan Shinto ryu, avec le Maître Yoshio SUGINO pour le Katori Shinto ryu traditionnel et le Maître Tokimune TAKEDA pour le Daïto ryu Aïkijujutsu originel, sont les garants de la continuité à un très haut niveau de ce que les Japonais, eux-mêmes, considèrent comme un bien culturel.
Maître FLOQUET écrit : « Il y a le Dojo, il y a le Maître et il y a l'Homme. C'est l'Homme qui fait le Maître. C'est le Maître qui fait le Dojo. C'est donc sur l'Homme que repose le Dojo. »
* 1 Période allant de 794 à 1185 et étant considéré comme l'apogée et l'âge d’or de la cour impériale, de la culture et de l'art japonais.
* 2 Période allant de 1603 à 1868, période de fermeture du Japon où le Shogunat possède le pouvoir politique, administratif et juridique et dans laquelle un néo-confucianisme rigide est prôné.
* 3 Dédicace de Maitre Floquet sur le Livre d'Or du Dojo de Rivière Sèche.
